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Confessions

Le moine, le FMI et ses démiurges repentants

8. Dezember 2016 , La Meduse
Christian Campiche
Modeste valisette à la main, un moine en sandales et bure blanche débarque dans un cinq étoiles du nord de l’Allemagne

S’y réunissent les grands argentiers des principales puissances de la planète.Mais que vient faire le saint homme au milieu des prédateurs de la finance?

Eh bien il va pratiquer son métier et en confesser quelques uns. A commencer par le directeur du Fonds monétaire international en personne, qui semble avoir beaucoup de péchés sur la conscience. L’homme de prière finira par réaliser que son interlocuteur a surtout un cancer en phase terminale. Il ne le sauvera pas de son cynisme ni du suicide mais son périple ne sera pas vain.

Au bout du récit, le moine, un ancien mathématicien, déchiffre et rend caduque, en la révélant, une formule bancaire diabolique dont l’application aboutirait dans les faits à une accentuation de la paupérisation dans le tiers monde. Actuellement sur nos écrans, «Confessions», le film du réalisateur italien Roberto Andò, n’est pas seulement un petit chef-d’oeuvre de mise en scène. Grâce à une géniale intuition, ce huis-clos démonte le mécanisme d’une mainmise, celle d’une clique de décideurs sur le monde.

On se croirait dans une station de montagne helvétique bien connue, réputée pour le rassemblement de femmes et d’hommes d’affaires qu’elle organise chaque année au plus fort de l’hiver. La présence massive des médias n’empêche pas l’événement de ne pas avoir toujours bonne presse. On lui reproche son caractère de bastringue élitiste au service des plus grandes multinationales. La mauvaise conscience des amphitryons fait que sont invitées également des personnalités n’appartenant pas au milieu de l’économie, des artistes ou représentants d’ONG. Autant d’alibis qui confortent finalement les critiques des détracteurs.

Le religieux de la fiction n’est pas dupe. Mais il n’a rien à perdre, contrairement au personnage acrimonieux, de toute évidence la banquière de toutes les banques, qui surgit sur un écran géant constellé de gratte-ciels dont on imagine sans peine qu’ils surplombent une métropole boursière. Les grimaces de ce démiurge inquisiteur tranchent avec les émotions des autres femmes du film, qui n’ont pourtant rien de ménagères dévotes. Comme quoi, quand elle se garde de trop lui ressembler, la femme est bien l’avenir de l’homme.

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