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Steuervermeidung

Le malaise Pandora

15. Oktober 2021
Christian Campiche
Les “Pandora Papers” créent un malaise. Ils le créent d’abord parce qu’ils privilégient tel titre des médias au détriment des autres. Quels sont les critères de sélection?

Leurs Excellences ont-elles délégué aux médias un rôle qu’elles n’osent pas assumer? Après les “Panama” et les “Paradise”, au tour des “Pandora Papers”! Variation sur le thème de l’évasion fiscale, sous la houlette du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ). Donnant-donnant. Toi, média, tu me rends service en révélant tous azimuts qui mérite de passer à la casserole du percepteur. Moi, collectivité publique, je cautionne les conditions-cadre qui soulagent ton existence. On en a vu d’autres, sauf que l’information n’est pas matière négociable. Ce drôle de marché n’est pas sain. Les “Pandora Papers” créent un malaise.

Ils le créent d’abord parce qu’ils privilégient tel titre des médias au détriment des autres. Quels sont les critères de sélection? Un large réseau de lecteurs, sans doute. L’appartenance à l’idéologie néolibérale, celle que véhicule la presse façonnée au modèle anglo-saxon, peut-être aussi. Une autre raison est la non-identification de la source, pratique clairement répréhensible en termes déontologiques. Le journaliste n’est pas un acteur, encore moins un agent de police, un espion ou un combattant, lit-on dans un ancien avis du Conseil suisse de la presse. Lequel recommande au professionnel des médias de toujours parvenir à identifier la source de son information.

“L’affaire de fuite de données dite “Panama Papers” marque-t-elle le triomphe du journalisme d’investigation ou au contraire le sommet de la manipulation?, nous demandions-nous dans ces mêmes colonnes lors des premières révélations en 2016. Des médias triés sur le volet distillent de concert une information qui leur a été fournie par une gorge profonde dont on ignore absolument tout des motivations et des objectifs”.

Désormais les corbeaux sont 14, nous apprend l’ICIJ. Mais guère plus identifiables. Les cibles par contre restent les mêmes, ce sont les ‘méchants’ de la planète, hier Poutine ou Le Pen, aujourd’hui le Premier ministre tchèque ou le président à vie du Congo Brazzaville, Denis Sassou Nguesso. Encore tous en place et, pour la plupart, nullement sur un siège éjectable. Beaucoup n’ont pas attendu les “Pandora Papers” pour voir leur image ébranlée. “Des avocats genevois, ce n’est pas un scoop, en prennent pour leur grade. Mais il n’y a pas le nom d’un Américain sur la liste”, ajoutions-nous à l’époque. On n’en repère pas non plus en 2021, seulement des trusts domiciliés aux Etats-Unis. 

Le fisc gardant ses rappels à l’ordre secrets, on ne saura pas si la dénonciation médiatique a un effet bénéfique sur les budgets publics. On peut faire confiance, en revanche, aux politiciens populistes, habiles à chauffer l’opinion publique des fragiles démocraties contre quelques profiteurs du sytème dont ils convoitent les privilèges, pour tirer les marrons du feu. Avec l’aide des médias.

 

 

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