Direkt zum Inhalt
  • Politik
  • Kultur
  • Wirtschaft
  • Gesellschaft
  • Medien
  • Über uns
close
Banken

Espirito Santo, un peu comme UBS

14. August 2014 , La Meduse
Christian Campiche
Le séisme provoqué par la chute de la maison Espirito Santo n’affecte pas seulement le Portugal où la banque, fondée en 1920, était intimement liée au pouvoir économique et politique.

L’onde de choc se répercute dans 23 pays. Géant bancaire français, le Crédit Agricole, partenaire et actionnaire historique, devra se saigner pour éponger une partie des dettes. L’intervention de Lisbonne permet à une clientèle fortunée et fidèle de sauver ses billes mais elle n’empêchera pas l’enseigne sous sa forme actuelle de disparaître à jamais.

Le scandale touche la Suisse romande également, Lausanne en particulier, où l’établissement portugais avait pignon sur rue. Même si un gestionnaire de fortune genevois s’est engagé à reprendre ses actifs, la région lémanique perd donc une banque et non des moindres. L’émotion se double d’un effet de surprise car à l’image d’UBS au temps de sa splendeur, Espirito Santo se voyait jusqu’ici distribuer des certificats d’excellence par la plupart des analystes. «Une institution socialement responsable, une société solide pour ses clients.» Sur internet, tel site de conseil aux investisseurs français n’a toujours pas retiré ce compliment, dont le moins que l’on puisse dire est qu’il trompe son monde.

En mettant à contribution le portefeuille du contribuable, Espirito Santo rejoint quelque part le club des banques «too big to fail», celles dont la faillite entraîne dans leur sillage veaux, vaches, cochons et couvées. Des établissements qui en savent tellement sur les dessous et les comment des arrangements financiers qu’ils tiennent tout l’establishment par la culotte, parvenant à l’impunité économique.

Au moins dans le cas d’Espirito Santo, la morale s’en sort-elle légèrement mieux par rapport à UBS dans la mesure où son PDG a fini au trou.

 

Letzte Artikel

Der Papst und der Patriarch von Istanbul in Nizäa – Nur der Kaiser fehlte

Erwin Koller 4. Dezember 2025

EU berechenbarer als USA

Martin Gollmer 4. Dezember 2025

Dröhnendes Schweigen um Venezuela

Erich Gysling 1. Dezember 2025

Spiegel der Gesellschaft im Wandel

Werner Seitz 1. Dezember 2025

Bücher zu Weihnachten

1. Dezember 2025

Nichts Dringlicheres als die Rente?

Stephan Wehowsky 1. Dezember 2025

Newsletter abonnieren

Abonnieren Sie den kostenlosen Newsletter!

Abonnieren Sie den kostenlosen Newsletter!

Zurück zur Startseite
Journal 21 Logo

Journal 21
Journalistischer Mehrwert

  • Kontakt
  • Datenschutz
  • Impressum
  • Newsletter
To top

© Journal21, 2021. Alle Rechte vorbehalten. Erstellt mit PRIMER - powered by Drupal.